Le quartier de La Mission à San Francisco était auparavant peuplé d'immigrants européens. Il a été transformé à partir des années cinquante et surtout soixante-dix par l'arrivée d'immigrants provenant du Mexique et d'Amérique centrale. Mais en 2000, la population apparaît comme hétérogène, loin du cliché de la communauté hispanique aux fortes solidarités.
Panorama des conditions de vie des Indiens vivant dans la baie de San Francisco et mesure de l'évolution de ces conditions depuis le début de la migration urbaine, sur une période d'une trentaine d'années (d'après l'auteur)
Cette étude des migrations internes des Chinois nés à l'étranger dans trois grandes villes (New York, Los Angeles, San Francisco) se double d'une approche des facteurs relatifs à l'adaptation socio-économique des immigrants aux Etats-Unis. Les auteurs examinent les deux théories majeures des mécanismes de mobilité spatiale faisant appel aux modèles d'assimilation spatiale et de ressources ethniques. Ils déterminent l'incidence des différences de croissance urbaine et des caractéristiques des économies ethniques sur la réimplantation géographique des migrants.
Histoire de la politique d'immigration aux Etats-Unis depuis la fin du 19ème siècle, abordée du point de vue du contrôle du flux migratoire, de l'attribution du visa, de l'acquisition de nationalité et des particularités inhérentes à la structure fédérale de l'Etat. L'auteur fait le point sur les statistiques disponibles, l'évolution de la démographie. La conception de l'ethnicité qui aboutit à la mise en place d'une politique de discrimination positive vis-à-vis des minorités ethniques. La seconde partie du livre traite de l'échelon local et examine les politiques menées dans trois villes : New York, San Francisco et Miami.
L'auteur retrace l'histoire de la fondation de la Bank of Italy dans la colonie italienne des Etats-Unis (San Francisco), entre 1904-1907, et met particulièrement en relief la politique bancaire mise en action par A.P. Giannini, fondateur de la Bank of Italy, devenue en 1930 «Bank of America». Les recherches pendant la période de reconstruction de la ville de San Francisco après le tremblement de terre et l'incendie de 1906 vérifient les contributions du service bancaire (prêts et dépôts) offert par la banque aux Italiens pour la reconstruction et la reprise de l'activité économique.
Les études effectuées jusqu'à présent sur l'impact des migrations internationales sur la santé des migrants ont, jusqu'à présent, rarement été centrées sur des populations vivant en quartiers réservés. Les auteurs de cet article confrontent à la réalité des faits leur hypothèse qu'en dépit de divergences connues dans certaines caractéristiques démographiques et socio-économiques des Chinatown des Etats-Unis (San Francisco) et New York par rapport à la population d'origine chinoise dispersée sur le territoire américain, aucun lien de cause à effet n'existe entre ces particularités des Chinois des Chinatown et une quelconque exposition plus grande à la maladie (voir les taux de mortalité respectifs des deux populations.
L'article décrit le rôle politique joué par la presse italienne, par les associations volontaires italiennes et par les institutions telles que le Consulat italien aux Etats-Unis (San Francisco), l'Eglise catholique italienne et les écoles italiennes. L'influence de ces groupements et institutions est analysé par rapport à la communauté italienne elle-même et par rapport à la cité dans son ensemble. Pendant la seconde guerre mondiale et la période qui a suivi, la communauté italienne a connu de profondes transformations sociales et politiques internes et dans ses rapports avec le pays d'origine.